Le rôle crucial de l'activité physique dans la santé globale de l'enfant en surpoids et obèse
David THIVEL : directeur laboratoire AME2P (UPR3533), Clermont Auvergne Université. Vice-Président Observatoire National Activité Physique et Sédentarité (ONAPS
Chez l'enfant aujourd'hui, le surpoids et l'obésité ne sont plus simplement une question de poids. Depuis environ quinze ans, nous savons que l'une des priorités est d'améliorer les complications liées à cette prise de poids.
Ces complications incluent des problèmes métaboliques et hormonaux, tels que l'apparition précoce du diabète, ainsi que des problèmes sociaux liés à l'intégration dans la société.
De plus, il existe des complications cardiorespiratoires, cardiovasculaires et des altérations des fonctions exécutives.
Aujourd'hui, il est clair que la prise de poids peut rendre l'intégration et le développement de l'enfant considérablement plus compliqués tout au long de sa vie.
Prescrire une activité physique, accroître l'activité physique et rompre la sédentarité ne concerne pas uniquement la perte de poids.
Certes, il y a un bénéfice en termes de dépense d'énergie à augmenter l'activité physique et à réduire la sédentarité. Cependant, l'activité physique peut également améliorer le contrôle alimentaire, renforcer la condition cardiorespiratoire et favoriser le lien social.
Les enfants ont ainsi davantage tendance à s'intégrer dans des groupes d'activités adaptés à leur âge.
De plus, une découverte plus récente montre que le niveau d'activité physique peut améliorer la fonction exécutive, c'est-à-dire la capacité d'un enfant à intégrer des informations, à réussir à l'école et à interagir en société.
En fin de compte, cela favorise une meilleure insertion sociale et une meilleure santé, qui ne se limite pas seulement à la dimension physique, mais englobe également la dimension sociale et mentale.
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